Incroyable, surréaliste, abracadabrantesque, rocambolesque, bref, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire l'affaire DSK-Diallo et son dénouement. Mais plus que les mots, les chiffres parlent d'eux-mêmes:
Avec l'abandon des charges par le bureau du procureur de New York, c'est officiellement la fin de 100 jours d'un long cauchemar judiciaire pour l'ancien patron du FMI qui encourrait jusqu'à 74 ans et 3 mois de prison. Durant les premiers jours de son arrestation, l'affaire a fait la Une de 150 000 quotidiens à travers le monde. L'acronyme DSK a été cité au moins 1 fois dans plus de 33 000 sujets dans les médias. Sur Twitter, le nom de l'ancien ministre fait partie des premiers sujets du Topic Trends Mondial (Top 5 mondial). Considéré comme l'un des avocats les plus efficaces Outre-Atlantique, Benjamin Brafman a toujours affirmé que son client était à 100% innocent. Ses honoraires sont à la hauteur de sa réputation avec une moyenne de 1000 dollars/heure. Dans une affaire de ce genre, l'addition tourne autour d'1 million de dollars. Pour défendre DSK lors de la procédure civile à venir, Benjamin Brafman pourra s'appuyer sur le dossier de 25 pages dans lequel le procureur Cyrus Vance explique que ce sont les mensonges répétées de Nafissatou Diallo qui l'ont conduit à abandonner les charges. Cette action dans un tribunal du Bronx pourrait durer entre 3 et 6 mois, et la décision (dommages & intérêts ou pas) ne devrait pas intervenir avant fin 2012.
DSK redevient aujourd'hui un homme libre exactement 8 mois jour pour jour avant la présidentielle française dont il était il y a 100 jours à peine le grand favori.
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